vendredi 25 décembre 2009

POURQUOI UN EDEL 4 ?

J'ai décidé de changer mon dernier bateau pour différentes raisons.


L'Edel 5 me convenait mais présentait deux inconvénients :


       - bateau quillard peut adapté à l'échouage à Keraudren. Les corps-morts à Locquirec sont de deux types. A l'échouage en baie ou en eau profonde à l'Ile verte. Or compte tenu des difficultés pour demander une nouvelle affectation de mouillage ainsi que les difficultés (éloignement) pour rejoindre l'Ile Verte, je me suis dis que c'était plus simple de conserver mon emplacement actuel.


        - bateau de 5,50 mêtres, peu sécurisant dans le gros temps. Or, compte tenu des conditions météo des derniers étés, je préfère passer à la gamme au dessus.


Par contre, j'ai décidé de rester fidèle à la marque, réputée pour ses comptétences et le sérieux de ses fabrications. Vous trouverez ci-après le positionnement de l'Edel IV par rapport à ses confrères de la gamme.





 Les problèmes rencontrés avec l'Edel V m'ont naturellement orientés vers un dériveur lesté qui peut s'échouer en douceur. le porte a faux répété à l'échouage de mon ancien voilier a fissuré la liaison coque-quille, m'obligeant de le ramener au chantier naval en pleine saison pour une réparation onéreuse de 1300,00  € heureusement prise partiellement en charge par mon assurance.


Je me suis renseigné sur l'Edel IV et  ai recueilli les impressions des propriétaires tous aussi enthousiastes les uns que les autres.


J'ai également pris connaissance des publicités constructeur de l'époque





Merci internet pour ces recherches. Le chantier n'existe plus aujourd'hui, ce qui rend les investigations forcement plus délicates. Seules les expériences personnelles et collectives permettent de se forger une opinion.





Ces premières recherches me conforte sur mon jugement initial. Le bateau est à la fois convivial, sécurisant et performant. Les tests et essais des spécialistes de l'époque sont sans équivoque




Quelques recherches plus tard,  j'ai une meilleure idée de mon futur bateau.





Les chantiers Edel produisent à l'époque des bateaux en grande série, avec une réputation de qualité confortée par l'appui d'architectes de renom comme Philippe Harlé qui travaillent à l'élaboration des  coupes.




et en 3D





Pour plus de renseignements sur les chantiers Edel, visitez le site Edel Voiliers


L'autre point fondamental : le budget.


Je me renseigne rapidement sur la valeur d'un voilier moderne entre 7 et 8 mêtres. Compte tenu des résultats affichés, il faut compter au minimum 20.000 € pour avoir quelque chose de convenable en occasion récente. Or, vu l'utilisation,  je considère qu'il est futile  de consacrer un tel budget pour profiter d'un bateau 2 a 3 mois par an.
Mes recherches se concentrent alors sur des voiliers plus anciens. Je me consacre a des investigations sur des  bateaux des années 70 à 80. Les avis divergent sur les différentes possibilités et constructeurs mais un modèle revient régulièrement comme un bateau qui vieillit bien et qui, malgrès les années, reste performant : l'Edel IV.
Ci-après le tarif du bateau à sa sortie





Ainsi que les options




En faisant l'inventaire du bateau que j'ai vu, je fais l'adition de la valeur d'époque et des accessoires. J'arrive à un total de 67.215 francs de 1973. Après calcul et réactualisation de la valeur de 1973, un bateau de cette gamme neuf aujourd'hui vaut environ 50.000 €.

Je n'hésite pas une seconde : je l'achète sans rechigner sur le prix de vente demandé par les chantiers Cras à Saint Quay Portrieux. Le bateau est livré en plus avec un peu d'électronique (Loch-Speedo et pilote automatique).
A priori une très bonne affaire, approximativement le prix  d'un jeu de voiles complet.


Le lendemain il arrive chez moi. J'ai fait appel à un transporteur de Plouigneau pour aller me le chercher à Saint Quay Portrieux. Les transports Rozec me le rapatrie sans soucis. Le plus difficile était de renter le camion dans mon jardin.





Un camion destiné au transport d'engins de travaux publics mais totalement adapté à la manipulation de ce type de bateau avec un bras de levage.





Levage et manutention facile. deux bers empruntés chez Kervag à Lanmeur pour le réceptionner.



et le tour est joué. Quelques coups d'éponges plus tard et après la vérification du gréement il est prêt pour la grande bleue.





Tout est OK.


 


Un appel chez Kervag, et c'est la mise à l'eau.




En résumé un bateau parfaitement adapté :




  • à la baie de Locquirec (échouage et moins de 8 mêtres)
  • à mon budget,
  • à mon programme de navigation

mercredi 23 décembre 2009

LA VOILE TRADITIONNELLE

Les nombreuses manifestations nautiques exposant la richesse des bâteaux traditionnels ont depuis toujours suscité ma curiosité.



A Brest, en 2004, j'ai eu l'occasion de faire mon baptème de navigation sur un vieux gréement.




Il s'agissait d'un bateau de transport de marchandises et passagers : le Gallant




La lourdeur de la coque et le petit vent lors de la sortie ne m'ont laissés qu'une impression mitigée. Outre la sensation de confort et de stabilité du bateau, les performances pures à la voile étaient limitées.



Le look rustique du Gallant.
Première expérience néanmoins intéressante.

La seconde, plus récente, me permet de me forger une opinion différente de ces bateaux de tradition.



Départ de la Cité de la Voile à Lorient sur un ravissant bâteau : l"Etoile Polaire.



Avant de rejoindre les pontons, je me renseigne en détail sur ses caractéristiques



C'est un voilier réputé rapide et marin, utilisé uniquement pour de la course croisière. Je me renseigne sur son histoire et son palmarès et c'est alors que je tombe sur l'article suivant.


Mais comme il s'agit d'une pièce unique de collection, j'imagine que les réparations ont été faites  dans les règles de l'art et qu'il est a nouveau opérationnel.

Le moment de la prise de contact est imminent. Déjà de loin, on remarque un certain nombre de bâteaux de collection parmis l'armada présente sur les pontons. Le départ de la solitaire du Figaro était donné le lendemain  et tous les concurrents patientent sur leurs montures en effectuant les derniers préparatifs.
Nous apercevons ainsi l'armada des Pen Duick d'Eric Tabarly au premier plan et sur le dernier ponton notre Etoile Polaire. On s'approche on découvre la bête de course.



Plutôt accueillant. On monte à bord.



Impressionnant : on dirait qu'il est neuf et qu'il sort du chantier naval.
Les choses sérieuses commencent



Détail du mat et de la grand'voile avec un ris (ça souffle) et le foc seul.



C'est parti, et déjà les conditions climatiques laissent imaginer une sortie animée



Un coup d'oeil vers l'avant : le premier grain arrive




Dans le grain, l'allure est très bonne et le voilier démarre fort



Malgré le vent, la vitesse et le bruits de la mer la sensation de sécurité est totale en comparaison de nos coques de noix en plastique.



quelques photos de la gite du bateau



ça mouille sur le pont



Le premier grain est a peine passé qu'un second arrive



Et c'est reparti pour des cadences soutenues



Navigation toute la journée en rade de Lorient et autour de l'Ile de Groix où nous avons mouillés pour la pause casse-croute de midi. L'approche de Groix nous a permis de faire quelques  rencontres avec de beaux voiliers de croisières.



Au retour nous avons fait route vers l'ouest en longeant l'armor Plages, Ploemeur (Fort Bloqué), Guidel et le Finistère Moélan sur mer,




Le foc a été complété par la seconde voile avant : la trinquette.
La bateau marche vraiment bien et il faut parfois prendre les parapluies



C'est le moment de visiter l'intérieur



L'espace intérieur est important et le confort des pièces est très bon. Le plus impressionnant est le silence en comparaison avec nos petits bateaux en plastique.



Mais le temps passe vite et il faut déjà retourner en baie de Lorient



Les voiles sonr affalées et la rentrée au port se fait au moteur. C'est alors que j'ai une pensée pour l'article présent quelques lignes auparavant.

SUPER BATEAU - SUPER JOURNEE

mercredi 9 décembre 2009

ELECTRICITE 2

les passages de câbles sont terminés. Il faut maintenant tout raccorder et remonter l'ensemble.



Tout est branché. A ce stade  je teste tous les circuits : c'est OK, tout fonctionne. On remarque que tous les fils sont de la même couleur. A déconseiller, mais je n'avais que du câble marron en stock. Le tout au montage est de bien repérer  chacun pour éviter toute inversion.




Je ligature les câbles par paires, puis entre elles, de façon a pouvoir facilement les repérer en cas de maintenence du circuit. L'ensemble ainsi retenu est fixé sur la câle en PVC blanc, de façon a ce que les connecteurs ne souffrent pas en cas de dépose du panneau d"habillage bois.



Le remontage du panneau, puis la cloison blanche confectionnée pour isoler l'arrière du tableau du reste du coffre.


Le panneau de séparation est vissé sur l'arrière à travers  la cloison bois coffre arrière cabine et sur le dessus. Ca permet de démonter facilement en cas de soucis.



L'objectif est double : cacher le bazar des fils derrière, mais surtout de protéger des chocs et arrachements accidentels. Elle permettra d'utiliser normalement le grand coffre de rangement. De plus ce montage a permis de minimiser l'espace occupé par le tableau électrique.

Les accessoires sont en place et tout fonctionne du premier coup.



Au dessus du tableau on remarque le testeur de batterie, petit gadget très pratique pour controler la réserve d'énergie. De l'autre côté, j'ai prévu une prise 12 volts pour des accessoires portatifs (lampe, aspirateur...)



Eclairage de la cabine avant



Eclairage du carré par une règlette fluo.

Ces équipements viennent compléter l"existant, a savoir le loch speedo



le GPS



le pilote automatique



la radio



Pour compléter l'équipement, il ne me reste plus que la VHF a installer (il faut au préalable l'acheter). Son emplacement est cependant déjà retenu.




Sous les marches de descente. L'accès est possible à la fois du cockpit et de la cabine.