jeudi 5 novembre 2009

HIVERNAGE

La saison de navigation est terminée pour cette année. Il faut se résoudre a remonter le bateau et préparer son hivernage.

Pour ma part, il est stocké en extérieur sur sa remorque.


Bateau vidé complètement (sauf caisse a outils), et l'ensemble du matériel est stocké à l'abri dans le garage. Le bateau lui même est baché pour éviter les intempéries, avec un système d'arceaux type "serres".

L'astuce de ce système, c'est que l'air circule (ouvert à l'avant et à l'arrière), ce qui permet aux coffres du cockpit de sècher et d'aérer la cabine en laissant la porte d'accès ouverte.


L'autre avantage est évident : on peut circuler sur le pont pour les traditionnels bricolages rendus nécessaires par l'usure normale des accessoires, des peintures et vernis ou par les défauts a améliorer constatés en naviguant.

C'est ainsi qu'un joyeux programme m'attend :

1) - peinture des coffres de cockpit et sous le plancher intérieur

sous les planchers
et dans les coffres


Pour mener a bien cette opération, j'ai investi dans du matériel de haute technicité


La bonne vieille brosse métallique et un gros bidon d'huile de coude. Si vous recherchez l'adresse du fournisseur, c'est peine perdue : il n'existe plus depuis un moment. Heureusement que j'avais prévu en stock important.

A noter, à ce stade,  que j'ai volé discrètement l'aspirateur de la maison pour récupérer ce qui veut bien se décrocher.

un essai sur une petite partie avec une première couche de peinture.

IMPRESSIONNANT !.. ça encourage a continuer.

2) - Travaux d'électricité

Actuellement j'ai effectué une série de "bidouilles" qui fonctionnent mais qui ne sont pas très conformes aux normes.

Je vais installer un coupe-circuit à la batterie, un tableau électrique de distribution, les feux de navigation et l'éclairage de la cabine. Ces équipements viendront compléter les équipements existants : la radio, le G.P.S, le Loch-Speedo et l'ensmble recablé par le tableau de distribution.

Le fil rouge, sur le bouton rouge, le fil vert sur le bouton v... !

Quelques heures dans cet espace réduit à se prendre la tête, au sens propre en se la tapant partout, et figuré dans le passage des câbles et leur repérage. Mais quand on sait que le fil rouge va sur le bouton vert et que fil vert va sur le bouton rouge on est sauvé !

Il faut a priori être fou pour aimer ça, mais il est vrai que ça me convient pour occuper mes samedi d'hiver.

PREMIERS TRAVAUX REALISES

Les W.C marins ont été enlévés par l'ancien propriétaire pour une raison que j'ignore mais que j'imagine : une grosse commission restée coincée accompagnée du bon air marin qui va avec...

Même si les conséquences directes d'une telle situation ne sont plus nuisibles actuellement, il en reste cependant les vestiges, a savoir les deux vannes d'arrivée et de sortie d'eau en laiton. Elles sont rouillées, grippées et ne peuvent donc plus étre utilisées. De plus leur état laisse planer un doute sur leur étancheïté.

Une alternative est donc possible : remplacer les deux vannes et remettre un WC marin, ou tout simplement tout supprimer.

La seconde possibilité me convenait mieux. J'ai donc "sauté" les deux vannes, laissant apparaitre deux trous dans la coque. L'opération à ce stade était donc de tout reboucher. Résine, mat de verre, resine, mat de verre, Gelcoat en plusieurs couches et 4 à 5 pinceaux (merci Catena) m'ont permis de tout reboucher proprement.

Rebouchage côté extérieur
(il ne reste plus qu'un ponçage de Gelcoat à l'eau a faire)


Rebouchage coté intérieur

FINI LES PROBLEMES DE TOILETTES
(le sceau plastique ne tombe jamais en panne)

Comme cette opération délicate s'est parfaitement déroulée, je vais continuer sur la lancée. J'ai demonté dans le cockpit le Speedo d'origine qui a été remplacé depuis un moment par du matériel électronique plus moderne.
Il ne me dérangeait pas en place, mais à l'échouage par forte pluie, l'eau arrivait a rentrer lègèrement à l'intérieur car restait stagner sur le speedo.
Je l'ai donc enlever et vais reboucher l'orifice de la même façon. J'en profiterai pour revoir le gelcoat de part et d'autre de la poignée de chaine de dérive (voir photo). C'est a cet endroit également que se situe l'acheminement de l'eau vers le trou de l'autovideur.


Il reste donc a reboucher le trou de cloison de 90 m/m de diamétre : un jeu !

Par ailleurs, comme j'avais ouvert un pôt de peinture pour faire un essai sur le fond du bateau, j'ai profité pour utiliser le reste sur le plafond de la cabine avant. La peinture existante était bien adhérente mais sale avec des traces noires d'humidité et la  rouille de la quincaillerie de l'accastillage du pont.


Un simple lessivage, deux couches de peinture, et voilà la travail !

LES BOISERIES EXTERIEURES

Traitée provisoirement à l'huile de teck pour la saison dernière, j"ai décidé de demonter l'ensemble pour faire un traitement plus sérieux.



Même si de loin tout semble en bon état, la vue de près montre que
les mains-courantes sur le pont sont devenues grises et mates.



Je constate également de l'humidité autour des vis qui les maintiennent
Démontage et nettoyage des emplacements pour pouvoir faire une étanchéïté convenable au remontage.



Ponçage, dégraissage de toutes les pièces en Teck. Produit dégrisant pour bois qui remet le bois à son état neuf. Il suffit de laisser agir une heure, poncer le bois a l'eau tout en le rinçant à grandes eaux

Laisser sécher le tout pendant 2 à 3 jours et bien dégraisser à l'acétone avant les couches de vernis marin (3 couches)

VOICI LE RESULTAT
(ce sont bien les anciennes)


A noter au passage la qualité de la visserie inox et laiton de l'époque. J"ai démonté soigneusement et facilement de la quincaillerie qui date quand même de 1973. La visserie était en si bon état que j'ai pu la remonter en l'état. Seules les rondelles en laiton étaient piquées. Je les ai remplacées par des neuves afin de pouvoir réaliser une étanchéïté efficace avec du  "Sika".

EN VRAC - divers



Nouvelle façon d'amarrer son annexe



Pointe de l'ile verte



Décembre 2007



Mars 2008



juillet 2009



au mouillage septembre 2008




premier montage du spi par petit temps



Une bonne idée (pour une fois) : le panneau solaire pour maintenir la batterie en charge



Rentrée en baie de Locquirec sous spi

ELECTRICITE 1

Vu la multiplication des équipements électriques, j'ai décidé de commencer a revoir complètement l'électricité sur CHICKEN REN' 3.

De plus, vu le temps aujourd'hui, je ne pouvais pas faire grand' chose d'autre. La photo du baromêtre du Bord ne trompe pas : il ne peut pas être plus bas.

STORMY, traduction = une vraie tempète
des vents à plus de 100 km/h. Je suis bien à l'abri dans le carré.

Avant de commencer, et après avoir fait le point du matériel existant, je détermine l'emplacement du tableau électrique. Il sera à l'angle des banquettes de la cabine. A cet endroit il ne devrait pas trop déranger.


Le démontage et la découpe du panneau pour l'incrustation du tableau se déroulent parfaitement bien.


Au préalable il faut passer les cables. Les câbles venant de l'arrière passent dans le coffre tribord et sont maintenus dans des tubes Iro collés contre la coque. Dans le premier tube passent les câbles liant la batterie au tableau électrique. Le second contient ceux qui vont alimenter le pilote automatique et le feu de poupe. Je passe l'ensemble avant la mise en peinture des coffres.


On remarque l'emplacement de la batterie, les cosses automatiques, la coupure générale, le redresseur du panneau solaire êt les tubes collés. A ce stade c'est encore le bazar.

L'avantage du choix de tribord est que l'accès à l'emplacement du tableau électrique se fait directement sans aucun perçage. Les tubes arrivent directement dans l'habitacle.


Les fils sortent côté intérieur le long du flan au dessous de l'étagère - Impeccable. Ca commence à se peupler (nombre de fils).

Pour l'avant les fils sont passés sous goulotte PVC blanche .


Nous avons le câble pour les feux babord et tribord, celui  de l'éclairage du carré et de la cabine avant. Le tout  également passé sous goulotte PVC.


Côté tribord avec la traversée de la cloison et le perçage pour le feu de navigation.


Côté Babord.

J'ai confectionné deux câles PVC  pour la fixation des feux que j'ai directement vissé dessus en "bourrant" de silicone pour éviter toute infiltration d'eau. A l'extérieur un emplacement est destiné a revevoir les feux de navigation.


Les modèles de feux retenus sont des feux de petite dimension en ABS blanc (couleur de la coque)


Le feu de poupe.

Le matériel intéressant que j'ai monté l'année dernière me permet de maintenir ma batterie en charge.


Il est incrusté dans lae capot arrière et ne gène pas. De plus comme il est fragile, il est positionné à l'endroit le moins accessible car protégé par la barre. Néanmoins comme il est en verre, j'ai appliqué dessus un film adhésif incolore destiné a prévenir d'éventuels incidents : si le verre casse, l'eau ne rentrera pas dans les cellules photovoltaîques (ce n'est pas une raison pour ne pas être vigilant)

LES TEMPETES

Quelques images de tempêtes sur Locquirec